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Fables de notre création ou adaptations
D'après La Fontaine .... (novembre 06)
(sur le modèle de "La mort et le bûcheron" rédigez une fable sur cette phrase : "chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux".)
Fable de Legro Jonathan
Un lion sur son trône de pierre,
Règnait sur le monde et sa misère.
Dans son palais de paille
Il ne s'inquiètait ni des problèmes, ni des failles.
Vint un jour un messager
Qui lui exposa un problème fort chargé,
Sur ses sujets et leur lente agonie
En effet, la famine tuait comme par magie.
Sa majesté n'Ècoutant qu'à moitié,
Fit venir une brioche et s'exclama d'un air satisfait:
´"Voilà ton pain pauvre diable,
Sache qu'en mon royaume, tout est fiable."
Le messager s'en fut.
Et distribua la brioche aux affamés déçus...
Les mois passèrent et tout les sujets du Roi n'étaient plus.
Celui-ci s'éveillera plus tard,
Et se rendra compte contre tout hasard
Que le doux rêve dont il s'était éprit,
Avec la belle réalité de la vie s'en fit...
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Maubeuge Nicolas
L'âne rêveur
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Un âne revenant des champs portait sur son dos le fruit d'une dure journée de labeurs.
Il croulait sous son fardeau et songeait à son malheur.
Il aperçut au loin un cheval galopant, libre d'aller où bon lui semblait, traversant les étendues verdoyantes avec bonheur.
L'âne continua sa route et s'imagina d'être libre comme l'air. Il pouvait galoper, sentir l'herbe sous ses pieds et faire comme il souhaitait.
Mais il s'écarta de son chemin et le fouet de son maître claqua sur son cou et la réalité le rattrapa tout à coup.
Fable de De Rouvroy Charline
Le pianiste
La jeune fille sans le sou,
ravissante aux yeux clairs,
coiffée d'une longue natte brune
défaite par les caprices du vent;
se promène ssur la Grande Avenue.
Celle-ci, illuminée par un soleil doré,
Eclaire un panneau publicitaire,
où l'on devine le visage souriant,
d'un pianiste célèbre.
La jeune fille s'approche,
le contemple, puis touche sa main invalide,
ayant été victime,
lors d'un conflit sordide.
Subitement, elle occupe la place du musicien,
et, avec son unique main,
qui danse sur le piano,
elle envoute spectateurs
et émerveille admirateurs.
Soudain, bousculée par la foule,
elle revient à la réalité,
et la soufrance de sa main,
lui confirme son infirmité.
Elle ne peut que pleurer et courir à toutes jambes,
dans ce monde où
elle aurait tant aimé le Bonheur.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Olsence Clément
Un adolescent d'une quinzaine d'annÈes,
Recouvert d'une épaisse couche de saleté,
Se trouvait assis sur la cinquième avenue à Broadway.
Comme à son abitude,
Il cirait les chaussure des riches passants.
En ce premier jour de printemps,
Une jeune et belle adolescente passa près de lui.
Son doux parfum l'enivra,
Et il fut transporté dans un merveilleux rêve,
Où il l'emmenait assister à une comédie musicale,
Puis souper dans le restaurant le plus chic du moment,
Suivis d'une longue promenade romantique au clair de Lune.
Au moment où ses lèvres alaient toucher les siennes,
Il reçut une énorme giffle,
Venant de l'homme à qui il cirait les chaussures.
Comme elles étaient toute recouvertes de bave,
Il dût tout recommencer.
Au moment où l'homme lui donna son dollar,
Il comprit que cela ne se produirait jamais.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Wong-Ah-See Maryse
Un jeune adolescent, après une dure journée de labeur
Quitta le lycée comme chaque jour à la même heure
Il marche dans la rue, le sac sur le dos
Regardant à droite et à gauche, pensant à son boulot
Soudainement il se fige, le sourire aux lèvres
Son regard s'est fixé, il a l'air éberlué
C'est une jeune femme, tout droit sortie d'un rêve
Qui marche d'un air gracieux et lui fait oublier tout sérieux
Le jeune homme est sous le charme
De ce magnifique visage qui le désarme
Il la voit venir vers lui de ses pas délicats
S'aperçoit qu'elle lui sourit, qu'elle est tout simplement magnifique
Elle s'arrête en face de lui, le fixe de son doux regard bleu
Puis lui murmure des choses à l'oreille tout en lui éffleurant la main
Le jeune homme, confiant, profite de cet instant merveilleux
Passe délicatement la main dans ses longs cheveux tout en fermant les yeux
Puis de ses lèvres, caresse son visage parfait
Quand, tout à coup, une voix lui demande si ça va
Surpris, il ouvre les yeux et, hébété
S'aperçoit avec effroi que la jeune femme n'est plus là
Il la cherche désespérément, regardant à droite et à gauche
La reconnaît difficilement de dos, au loin, continuant son chemin
Enfin il comprend, avec désenchantement
Qu'elle ne l'a jamais regardé ni sourit
Et ne s'est jamais approchée de lui
Dur est le réveil à la réalité de la vie
C'est pourquoi chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Chane-Hive Julie
L'air marin
Accoudé a la fenêtre de sa chambre
Il regarde les nuages défiler,
Ce petit garçon qui commence à rêver
Jubile peu à peu qu'il a perdu ses jambes.
Il scrute l'horizon,
Aperçoit des bateaux de cargaisons,
Les marins en marcel
Et lui à la barre d'une carravelle.
D'une main ferme et juste
Il guide ses hommes
Sur le trajet auguste
De la route du Rhum.
Il découvre des mers,
explore des pôles;
cherche, l'esprit mercantile
la découverte de nouvelles terres.
Dans cet élan trop poussé,
Il tombe de sa chaise;
La tête encore embrumée
Par des rêveries niaises.
Chacun songe en veillant;
Il n'est rien de plus doux,
Mais la vie n'est malheureusement
Pas un chemin sans cailloux.
Fable de M'Doihoma Geoffroy
Il était une nuit
Où les sanglots de la Lune
Veillant sur mon sommeil
Virent fermer mes paupières
Afin que l'obscure nuit se déroule
J'étais comblé de joie, de gaieté
Je n'étais pas dans mon naturel
Les baisers de la nuit et du vent
Virent se poser dans mes pensées
Dans mon âme reposée régnait
Des sanglots de joie, qui rapidement
Se transformèrent en un océan de bien être
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux
Des voyages; des nouveux paysages
Immergeants du fond de mes pensées
Ensorcelé par la bonté du bien être
Le retour à la réalité n'est rien d'autre
Qu'un bouleversement prémédité
Fable de Lucine Sarah
Créature magnifique,
des pays féériques
vient m'enlever
de ce cours de français,
d'où je ne peux que rêver
de ta carrure élancée.
Mais déjà je t'aperçois,
Emergeant de la douce rosée.
Ta crinière fouette avec harmonie
ton encolure gracieusement courbée,
laissant apparaître ta panoplie de muscles tressés.
Mélodieux fut ton hénissement
fuyant tes naseaux dilatés.
Grâcieuses furent tes allures
avec lesquelles tu as franchi ce mur.
J'ai toujours rêvé,
de cette cheuvauchée au gré de vent.
Seulement plus rapide encore fut,
le rappel à l'ordre de mon professeur
effaçant toutes trace de cette entrevue.
Oh sublime créature au summum de sa splendeur.
Cet espoir de te revoir un jour
restera dans mon coeur pour toujours.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Lauret Elodie
Une pettite fille assise dans un fauteuil
Seule dans une grande maison
rêve d'un monde meilleur
afin d'oublier ses leçons.
"Un monde meilleur"
belle expression
mais ce n'est qu'un leurre
pour exprimer le notre.
Dans son rêve, il n'y a pas de guerres
ainsi le mot paix n'existe pas.
Elle aurait aimé continuer son rêve
mais il faut retourner dans le monde réel.
Elle ne s'inquiète pas
car son monde meilleur
l'attend ce soir au coin de la lueur
de sa grande chambre.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Payet Agnès
La grenouille et l'orphelin
Un jeune orphelin, vêtu de linges sales,
Portait sous la pluie, ses trois seaux jusqu'au puits.
Soudain, lui barrant la route,
S'approchant de lui, une granouille lui dit:
- Que fais-tu donc sur ce chemin seul ?
- Je m'en vais chercher de l'eau afin, dit-il,
d'en rapporter où je vis.
Etonnée, la grenouille reprit:
- Ne devrais-tu pas être en train de t'amuser avec les autres enfants en ce moment ?
Malgrès la surprise que lui provoqua cette question,
baissant la tête , il aquiesca tristement
Aussitôt, s'ouvrit un nouveau monde devant les yeux ébahis de l'enfant ;
Le soleil brillait
A travers les arbres, le chant des oiseaux raisonnait,
Les autres orphelins jouaient à se cacher;
Il se joignait à eux.
Son existence était maintenant comblée,
ceci étant ce qu'il recherchait:
Le plaisir de crier, de chanter et de sautiller...
Il sauta néanmoins dans une flaque
qui, en un éclair, le trempa entièrement
Un trou noir, puis la pluie et les vêtements mouillés...
Le jeune orphelin, appuyé contre le puit,
Ne prêtant guère attention à ses seaux,
Fixait une grenouille.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Vilcot Sabrina
Un vieil homme vivait en compagnie de sa fille
Il était veuf et n'avait point d'autre famille
Il l'avait élevée seul depuis son enfance.
Sans lui laisser faire ses propres expériences.
Lui donnant tout sur un plateau d'or ou d'argent
Et ne voyant passer les annÈes et le temps
Il offrait à sa princesse ce dont elle rêvait.
Tout sans exception sans hésiter ni compter.
Cette petite fille grandissait doucement
Elle Ètait reine, et gouvernait royalement
Elle devint jeune fille, mais ne se souciait jamais
De cette vie qui au tournant l'attendait.
Malhauresement, un jour cela arriva
Si son beau rêve en une seconde s'écroula
Son tendre papa à bout de forces succomba.
Aimant son papa, à chaudes larmes elle pleura.
Puis, elle dût commencer à chercher un travail
Elle savait que sinon elle serait sur la paille.
Travaillant dur chaqur jour pour gagner son pain
Elle comprit que sa vie vallait bien celle d'un chien.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux
Ces songes merveilleux, où l'on est vrament fou
Mais ces doux songes nous font plus de mal que de bien
En nous confrontant à notre dure vie de chien
Fable de Lamonge Tony
Un pauvre petit garçon qui ne fait pas ses leçons,
Jeune, pensif et rêveur,
Epuisé par les reproches et les sermons
S'envole pour un monde meilleur.
Il parcourt et découvre le monde,
Parle aussi bien avec les poissons que les hiboux
Chaque jour, chaque minute, chaque seconde
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Il se laisse emporter par le vent,
Vers la mer scintillante et ensoleillée;
Et se laisse tomber afin de boire l'eau de l'océan
Jusqu'à satiété.
Il sent une douleur familière au niveau de l'oreille,
C'est son professeur qui le ramène à la réalité
Ce n'est pas aussi doux que le miel
Mais aussi amer qu'une fessée.
Adieu les poissons, les fauves et les oiseaux qui volent,
Son professeur prend son carnet et vient lui chercher des poux;
Bonjour aux délicieuses heures de colle
Avec une corde au cou.
Fable de Nas Louis
Le loyal mais piètre soldat
Un pauvre bougre de soldat,
qui dans l'infanterie marchait au pas,
obéissait aux ordres de son commandant
et comme les autres, entra dans le rang.
Lorsque le chef passa en revue
tous ces hommes alignés aux visages abattus,
le soldat en question se vit fort surpris
à tomber dans le monde de la rêverie.
De son épouse par la guerre il se vit séparé
et c'est à elle maintenant qu'il est en train de songer;
A sa sublime beautÈ et sa sagesse extrême
et la répétition de ces trois mots: "Je t'aime."
Mais lorsqu'il revint dans les souvenirs enchantés
de leurs plus beaux moments, de leurs vertes années
il fut ramené à la réalité
par la dure morale de son fichu métier.
Sous les ordres du commandant il dut se plier
et par les jurons il était submergé ;
il s'excusa humblement mais comme punition
il dut, sur le champ, effectuer des tractions.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Mura Brunot
Un chat festoyait
Avec tous ses amis
Au menu il y avait
Des centaines de souris
Et plus que jamais
Des oiseaux exquis
Heureux le chat dansait
Entouré de rubis
Dans son joli palais
Qui était hors de prix
Il n'était que distrait
Sur un arbre assis
D'un beau rêve il rêvait
Mais ses esprits il reprit
De l'arbre il tomba
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Dauphin Louise
Un petit garçon tout perdu dans sa vie
rencontra une femme très belle qui le vit
celle-ci avait tout pour être heureuse
alors que lui ne pensait pas à ses années futures.
La femme s'arrêta, des larmes colaient sur sa figure
Le petit garçon lui tient alors la main puis la pose sur le mur...
´Mais pourquoi toute cette eau sur votre visage?ª demanda-t-il
´Oh, mon enfant, répond-elle ´je ne rêve plus, ma vie est foutue!ª
Choqué, l'enfant la serre contre lui,
il désirait lui transmrettre se rêves tant attendus.
La femme effondrée, se met à ne plus respirer
le petit homme tout affolé, court chercher de l'aide
Mais malheureusement, c'était trop tard.
Quelques années se sont écoulées et le grand homme s'est toujours juré de rêver...
Chancun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
Fable de Sautron Bastien
J'étais assis dans l'herbe au petit matin,
Là haut le soleil me réchauffait les mains
Caressé par la rosée, je m'en suis allé
Dans des rêves plus beaux que la réalité.
Je gambadais dans la prairie parsemée de fleurs
Et vint l'amour, je lui donnai mon coeur.
Ses cheveux étaient comme des flammes qui ondulaient sous le vent.
Ses yeux pétillaient d'un bleu azur au soleil levant.
Ses lèvres sensuelles m'offraient un si beau sourire
Tout son charme m'entrainait dans un doux délire
Tout à coup, un bruit déchirant le ciel,
Me sortit de mon rêve démentiel.
Chacun songe en veillant: il n'est rien de plus doux.
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